« Mais pourquoi tu cours? »

…pourquoi je cours?

C’est une bonne question. A mon avis, il y a plusieurs types de coureurs et il y a plusieurs stades dans la vie du coureur. Et de cela va répondre la réponse à cette question.

Me concernant (c’est mon blog, je peux bien parler de moi!), j’ai toujours bien aimé courir donc c’est un sport qui m’est venu assez naturellement.

Mais ce n’est vraiment qu’étudiante que j’ai commencé à courir de manière autonome, c’est-à-dire à chausser spontanément mes chaussures pour aller courir.

Beaucoup pour me vider la tête et à cette époque clairement pas pour la santé ou la performance.

Et puis à force de courir un peu, plusieurs fois par semaine, je me suis dit  » Ha tiens, et si je faisais une course sur route…un « vrai » truc » et j’ai opté pour La Parisienne.

C’était en 2011. C’était ma première course « de grande » et j’étais stressée comme une malade de ne jamais parvenir à boucler les 6,7 km.

Au final, tout s’était très bien passé.

Je suis alors entrée dans une deuxième phase de ma vie de coureuse, la phase « je veux faire toutes les courses dont j’entends parler » .

Enfin, toutes les courses qui n’allaient pas au-delà des 10km puis du semi. J’ai donc fait : we run paris, la corrida du XV, 20 km de paris, la corrida d’issy les moulineaux, le semi de paris, la course royale… J’étais à fond.

Est-ce que j’y allais pour la compet’? Oui, un peu. Est-ce que je courrais pour la ligne? Non pas du tout.

Puis le Poulet est arrivé et lui il ne trouvait pas ça super top de se lever un weekend sur deux avec les poules pour aller courir avec un tas de gens, alors que l’on peut très bien faire pareil, seuls, de notre côté.

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Je suis donc entrée dans une troisième phase. J’ai été un peu plus sélective (= j‘ai arrêté de vouloir tout faire). C’est à ce moment que j’ai aussi commencé à regarder du côté du trail.

En 2014/2015, je fais donc plusieurs trails (30km de l’écotrail de paris, trail gascon, saintesprint) et je découvre autre chose.

Arrive 2016, une année charnière : premier marathon et la découverte du blues du coureur.

Je n’avais donc enchainé que sur la ronde des douaniers.

A ce moment, j’oublie la compet’ et je vais privilégier le trail et/ou les petites courses (mais je ne m’interdis pas d’aller sur des courses plus médiatiques) : Trail de la côte d’Emeraude, Intrail Muros (même si l’édition 2019 m’a laissé un goût amer), semi de Liffré, Arradon/Vannes

Surtout je découvre que j’adore courir pour accompagner quelqu’un et décrocher du chrono!

Désormais, même toute seule, je profite. Je regarde le paysage, tant pis si je perds 5 -10 minutes.

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Au final, aujourd’hui je cours peut être moins, je suis moins accro à mon chrono, mais je kiffe grave mes courses!

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CR – 20KM de PARIS

Dimanche dernier je prenais le départ pour les 20km de Paris.

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Autant te dire, lectrice/lecteur, que ce n’était pas gagné-gagné…

Niveau entrainement j’étais in ze chou : un petit 56 km pour le seul mois de septembre et pas vraiment très régulier l’entrainement, puisqu’au final je n’ai chaussé mes baskets que 5 fois en septembre (youhou la semaine de vacances).

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Pourtant, 8 semaines avant les 20km j’étais HY-PER motivée. J’avais imprimé un plan d’entrainement pour un objectif de …. 1h30!

Alors autant te dire, qu’à part avoir fait déco sur le frigidaire, ce plan n’a été d’aucune utilité! A la fin, je ne le voyais même plus (#déni).

Donc bref…c’était pas la préparation de folie.

Niveau diététique c’était tout aussi baroque : 2 sorties la semaine juste avant avec tout le tralala (= alcool et gras). Mais de très belles soirées, et ça, ça n’a pas de prix (tant pis les performances!).

Pour me sauver de ce combo maléfique « manque d’entrainement / diététique discutable« , je misais donc tous mes espoirs de dignité sur mes sessions régulières de cycling, mes quelques cours de yoga ou body balance et mes (très récentes donc peu nombreuses) sessions de fractionnés en club, sans oublier l’hydratation et deux bonnes nuit de sommeil!

Dimanche matin arrive et la routine prè-course : lever pour un petit-dej de championne 3 heures avant le départ, ce qui me laisse le temps de me recoucher.

J’enfile mes affaire préparées la veille: tenue légère vue la météo hyper clémente pour ce début octobre et le petit gel énergétique.

L’heure tourne et il faut y aller.

Je sais que sur le parcours, je verrais Papa Poule, Maman Poule et le Poulet. Mais surtout, la Pintade s’est portée volontaire pour faire les derniers kilomètres avec moi.

Je pars donc le coeur léger (tant pis pour le chrono, je vais passer un bon moment).

Et là, PADABOUM PREMIER DRAME (oui, si tu me connais, lectrice/lecteur, j’aime les drames de pré-course).

J’AI PAS MIS DE K-TAPE SUR MON GENOU (mais j’ai le caillou magique!).

Je panique. Je m’en veux. Rien que d’y penser j’ai mal au genou. J’hyperventile.

La drama queen en pleine action.

Pour rappel, c’est sur les 20km de Paris que j’ai perdu un genou, ce qui m’avait ouvert une année blanche….

Vu que je n’ai pas le temps de retourner vers mon k-tape, je me raisonne :  « tu as fait près de 20 bornes en entrainement, sans k-tape, ça ne t’a pas posé problème« , « ça serait vraiment pas de bol, après tout ce que tu as couru depuis la fin de l’année blanche, que ça se réveille aujourd’hui« , « c’est dans la tête« …

Bref, ça fini pas faire pshiiiit.

Je rentre dans mon sas, ambiance boite de nuit comme à chaque départ de course. Mes voisins sautillent dans tous les sens. Comme une poulette aigrie, je ne bouge pas, en me disant que vu mon état, je vais gaspiller de mon énergie inutilement!!!

Je ferai quand même quelques étirements juste avant mon top départ, histoire de ne pas partir totalement à froid.

C’est au moment du départ que survient le SECOND DRAME : PIPI!!

Je tiendrai quelques kilomètres avant de faire un petit écart vers un buisson bien accueillant.

Mais ça a été 3km très looooongs et je n’avais pas vraiment la tête à la course (plutôt en mode radar : « là? non pas là, pas de buisson cachette intégrale« , « là? non je vais montrer mes fesses à tous l’immeuble« , « là? non c’est juste un arbre, vue garantier à 180 °« ….).

Passées ces contrariétés, je rentre (enfin) dans la course et vois les kilomètres passer régulièrement.

Bonne surprise, j’arrive à tenir assez facilement autour des 5min/km.

Je pense à bien m’hydrater à chaque ravito, ce qui – je pense – m’aide à ne pas me sentir trop fatiguée.

Au km 12 j’ouvre grand les yeux : c’est là que se trouve la team poule/poulet.

Je vois tout le monde et ça me fait chaud au coeur : je fais des petits pas de satisfaction.

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Je sais que dans 2km, la Pintade m’attends et que la fin est proche.

A ce stade, je vois que je tiens un bon rythme sans trop souffrir (attention, je ne dis pas que c’était la ballade, juste que c’était moins dur que ce à quoi je m’attendais!).

Au km 14, comme prévu, je retrouve la Pintade qui m’apprend que 1km plus loin nous attend Pickou.

Nous faisons donc quelques kilomètres tous les trois. C’est bien, ça m’empêche de baisser de rythme.

Par contre, le parcours se resserre et ça commence à bouchonner (ce qui est très agaçant).

Enfin, voilà la dernière ligne droite.

Je finis seule, la Pintade m’ayant quittée et Pickou s’étant fait dégagé par l’organisation (bon de toutes façons, il courrait trop vite, je n’arrivais pas à suivre!).

Je passe la ligne, regarde mon chrono.

Ce n’est pas 1H30 (mais bon, ça je le savais) mais ce n’est pas la catastrophe non plus.

Je suis satisfaite et puis surtout…j’ai kiffé ma course!

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Maintenant c’est l’heure de l’apéro et d’un déjeuner improvisé mais délicieux avec la Pintade et Pickou (merci encore les amis!).

Next : le semi avec Papa Poule!

 

 

 

 

 

 

 

TRAIL GOLFE DU MORBIHAN…trois mois plus tard

Il n’est jamais trop tard, dit-on…

Donc presque trois mois que je me suis frottée à ZE défi de mon année 2018 : 58 km en trail.

Reprenons par le commencement (pas le vrai commencement, juste un peu avant la course).

En toute honnêteté, si trois mois plus tard, je fais un peu la nana qui gère (« oué oué, 58 km, ça se fait« ), quelques jours et heures avant dans ma tête c’était plutôt le contraire.

En plus, il faisait une chaleur du diable (qui aurait conduit à plus de 50% d’abandon, d’après radio-potins-trail).

Et c’est ça qui me faisait peut-être le plus stresser.

Je me suis imaginée tous les films possibles et inimaginables : « si je n’ai plus d’eau et que je m’écroule, je fais comment?« , « si je me dessèche sur place, je fais comment?« , « et si je me mets à vomir à cause de la chaleur, je fais quoi?« ….

Je me suis livrée aux calculs les plus poussés (ayant fait un bac L option arts plastiques, je te laisse imaginer le niveau…), « si je cours uniquement la nuit, à la fraîche, je le boucle en combien?« , « j’ai 2 gourdes et une poche, je répartis comment l’isotonique et l’eau pure?« , « sachant que les ravitos sont tous les X km, je peux/doit boire bien combien par km?« …

Au fond, je savais bien que j’étais complétement opé sur l’alimentation et l’hydratation, mais n’empêche que remontée comme un coucou, plus rien ne comptait.

J’avais tout pour bien gérer : de l’eau en quantité suffisante (1,5L, sans compter le litre d’isotonique) et de quoi festoyer le long de ces fichus 58 km (abricots secs à gogo, mini-saucissons secs à volonté, « petites tranches de saint-agaûne [ne me juge pas lectrice/lecteur], gels isotoniques en veux-tu en voilà…).

Pour de vrai, je me serais perdue, j’aurais eu de quoi tenir laaarge (mais pas pour l’eau, certes).

[SPOILER : je n’ai pas tout boulotté du tout et loin de là!!]

Bien entendu, j’ai également mis dans mon sac tout un tas de trucs dont je sais, avant même de passer le pas de la porte, qu’il ne me servira JAMAIS (genre une boite de compeed, un débardeur de change ET un t-shirt de change…). Et je sais aussi déjà que mon gobelet va rester au fond de mon sac comme à chaque fois (faux, je l’ai sorti!)….

Donc au final, avec le matériel obligatoire, je suis parée à (presque) TOUTE éventualité (rencontre avec les extraterrestres, sieste imprévue…)

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Pour la tenue, vu la météo (et vu que j’ai la moitié de mon dressing dans mon sac…), j’opte pour du léger : short/débardeur/buff.

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Me voilà donc sur le port de VANNES pour prendre la navette.

J’appréhendais vachement l’étape de la navette car la dernière fois où j’avais dû prendre une navette remontait à la SAINTESPRINT et je n’en garde pas un souvenir très agréable.

Rien à voir ici, tout est fluide, c’est merveilleux, je ne poireaute ni erre pendant une heure, en maximum 15 minutes c’est plié (attente navette + montée navette).

Arrivée à Arzon, je repère rapidement le départ pour ensuite m’installer à l’ombre du centre culturel (et ses toilettes, très utiles avant la course!!) et me faire plein d’amis.

J’en profite aussi pour somnoler. En partant à 17h30, je me doute bien que la nuit va être longue….

Juste avant le départ j’arrive à retrouver Florence une copine TEE.

ET C’EST PARTI!

Sans surprise, il fait chaud et le premiers 10 kilomètres se font en accordéon. Qu’importe, vu la chaleur, je ne serais bien incapable de faire une performance du siècle.

Comme souvent dans ces moments, j’en profite pour boire un peu et grignoter.

L’ambiance est hyper sympa et en ce jour de match (France – Argentine, c’est possible?), les rumeurs vont bon train sur le score.

Le paysage est splendide. J’en prends plein les yeux.

Vu que ça n’avance pas trop vite, je fais quelques photos.

Et puis, ça y est, ça se déroule. Plus de gros paquet.

La course peut commencer.

En vrai, je n’ai pas du tout mis les gommes.

Il faisait une chaleur du diable (mon dieu, je ne pensais pas pouvoir autant suer!!) et j’avais une trouille pas possible de me cramer et d’avoir à abandonner.

Donc j’ai essayé de trouver un juste milieu entre pression chrono/turtle is back.

Résultat, j’ai souvent alterné petit trot/marche bon pas.

Ce qui m’a permis de m’émerveiller encore et toujours sur le paysage et les vaches.

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Les kilomètres passent les uns après les autres et sur les conseils de Florence (merci merci) je saucissonne la course par tranche de 10 km (histoire de ne pas trop paniquer).

Le public est au rendez-vous et (sympa) prévoit de quoi nous arroser/hydrater tout en nous encourageant (merci public!).

Le cap des 36 km est atteint.

Je me dis que je suis encore dans une distance que je connais.

DISTANCE MARATHON.

OK..ok..ok…

Là, je me dis que je rentre dans l’inconnu.

Je me sens plutôt pas mal (comme quelqu’un qui a fait plus de 40 km et qui doit en faire encore 18…).

Je kiffe le paysage. La nuit est tombée. Il fait toujours aussi chaud mais la magie de la course opère.

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Je me perds aussi dans des calculs fumeux sur ma vitesse, la distance et le fait d’alterner marche rapide et course (mais ça m’occupe aussi l’esprit).

Kilomètres après kilomètres, la ligne d’arrivée se rapproche et j’en viens presque à me dire (malgré le mal de bide énoooorme que j’ai dès que je cours plus de 3 minutes 45 secondes) que c’est dommage, j’aurai bien continué un peu… (oué, là, je pense que c’est le moment où on est plusieurs dans mon cerveau!).

La Chicitas me retrouve pour les derniers kilomètres.

Il y a un orage de maboule, c’est terriblement beau (et j’ai l’impression de bouillir tellement intérieurement que je ne sens même pas la pluie).

Elle me crie dessus comme quoi je pourrais quand même courir et courir un peu plus vite (« non là, pour de vrai, même si je ne veux pas que cette course s’arrête, j’ai juste envie de m’allonger en étoile sur le sol. Là, au milieu du chemin« ).

Et puis…et puis…

LE PORT.

Le tour du bassin.

LA LIGNE D’ARRIVÉE.

C’est magique. Je n’y crois pas. Je l’ai fait.

Oui, moi, j’ai couru 58 kilomètres.

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Je suis trop fière de moi (et très défoncée et fatiguée).

 

BILAN.

Une course magnifique (gnagnagnagna).

A posteriori, j’ai vu pas mal de commentaires sur l’orga qui aurait été dépassée par la chaleur. Sur le trail, je n’ai rien vu de tout ça. Au contraire, j’ai trouvé que c’était plutôt super bien organisé : des ravitos suffisants (passion tuc is back!!) et plus de points d’eau que prévu. Des bénévoles hypers gentils et encourageants. Donc sur le trail, rien à dire au niveau de l’organisation à part MERCI MERCI MERCI.

Le public fait aussi beaucoup pour l’ambiance de la course. Cette année particulièrement. Je ne compte pas les gens qui nous ont arrosés/aspergés, mis de l’eau à disposition, nourris, encouragés…Franchement, public breton, t’es le meilleur (normal, t’es breton). Je t’aime.

Florence aussi a été une super alliée tout au long de cette course (bien que nous nous soyons perdues quelques km avant la fin). Se lancer sur 58 km avec une copine TEE, ça fait du bien au moral et ça évite de se laisser abattre dans les coups de mou. Avec un peu de retard MERCI Florence (et à très bientôt sur une course?!?).

Conclusion : rendez-vous en 2019!

HA-LA-LA…qui revoit-là??

C’est la tuile!

Mais si, tu sais : LA TUILE !

Presque la même que l’année dernière (et quasi à la même époque), sauf que là, je fais monter les enchères : 2 MOIS sans sport.

OUI-DEUX-MOIS-SANS-SPORT.

Soit (attention…des chiffres et des lettres le retour) : 8 semaines sans rien faire, 56 jours à regarder les autres s’activer…

Rien, niet, nada, kepouic, que dalle, cacahouète…

A la trappe le yoga, le renforcement musculaire, la course à pied, la natation, le curling….

Ha si, j’ai le droit de marcher! Ce qui en soit n’est déjà pas rien.

Du coup, ça fait quoi une poulette qui ne court pas et qui ne va pas tourner en rond pendant deux mois, sous peine de finir zinzin?

Bah, elle diversifie ses activités : cuisine (bientôt le retour du muffin…!) , coloriage (oué-oué…) et surtout lecture!

Je rattrape mon retard.

Voici donc..tagada-tzoum-tzoum…la chronique littéraire de Chickruns!

Donc, dans les livres lus récemment ou en cours de lecture, je te propose, chèr(e) lectrice/lecteur :

  • la trilogie Wake up America (Andrew Aydin, John Lewis et Nate Powell) : une superbe et forte bédé sur le mouvement des droits civiques de 1940 à 1965 aux Etats-Unis.Ce n’est clairement pas une lecture happy-bisounours-keur-keur (à éviter donc si tu en phase gloomy) mais c’est une belle lecture qui retrace des événements importants et souligne l’engagement de femmes et d’hommes.
  • Rigolevio (Emmet Grogan), l’autobiographie de..euh…(vas-y paye ton commentaire en carton…) du fondateur des Diggers de San Francisco?Non…trop restrictif pour un homme qui a eu un nombre de vies incalculables dans une seule vie (oui, parce-qu’avant de fonder les Diggers, il était à l’IRA et encore avant dans la montagne à construire des églises et grimper des sommets et encore encore avant cambrioleur et encore encore encore avant….).

    Bref, une autobiographie complétement folle!

Comme tu le constates, lectrice/lecteur, je suis en pleine phase « culture américaine » (car bien souvent, une lecture en appelle une autre et c’est souvent sans fin, jusqu’à ce que j’ouvre une nouvelle porte vers un nouveau truc et c’est reparti pour un tour!) et ça risque fort de poursuivre avec mes prochaines lectures :

  • retour aux classiques avec M. TWAIN et ses deux monuments, Les Aventures de Tom Sawyer et Les Aventures de Huckleberry Finn (trad. Hoepffner);
  • Panthères noires: histoire du Black Panther Party (T. Van Eersel) pour essayer de sortir un peu des clichés cinématographiques sur ce parti.En toute honnêteté, je n’ai aucune idée de la qualité du bouquin. A la base, je voulais lire Seize the Time de Bobby Seale (fondateur du Black Panther Party) mais impossible de mettre la main dessus que ce soit en VO ou traduit (surement plus édité..).

    Je n’ai trouvé qu’une version PDF, ce qui est – il faut l’admettre – un peu rebutant.

  • Sans surprise donc (et avec un peu de courage), Seize the Time (B. Seale).

Sinon, j’ai aussi en tête et en attente Outremonde de Don DeLillo (mais là aussi, avec un peu de courage, je l’ai entamé il y a bientôt deux ans et je n’avais pas du tout accroché…super vendeur!) et un bouquin dont j’ai complétement perdu le nom sur les femmes s’étant présentées au poste de Président des USA.

VOILA VOILA…

Au final, deux mois sans sport, c’est peut-être un peu juste!!

Trail de la côte d’Emeraude – + 1 semaine

Petit retour en arrière: imagine, lectrice/lecteur, que tu es samedi 14 octobre en soirée.

Demain c’est le trail de la côte d’Emeraude, 30 bornes de plage et de chemin côtier. J’ai un petit peu les chocottes.

Je sens bien que je ne suis pas au top de l’entrainement et que je suis un peu fatiguée. Et pour couronner le tout je me mets en tête qu’il me faut absolument un nouveau sac (oui la veille, c’est vraiment une riche idée…).

Obsession, qui se terminera par une ceinture/porte bidon. Ce qui est, au final, plus pertinent pour un trail qui ne se fait pas en autonomie et qui n’impose aucun équipement obligatoire.

Je te présente donc mon nouveau joujou-qu-‘il-est-trop-bien et que je-le-kiffe-grave (mais il n’est pas rôse):

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Très pratique, ergonomique, léger…toussa toussa. Bref, un bon investissement et un bon rapport qualité prix.

Niveau tenue, c’est léger, la météo est hyper clémente pour un mois d’octobre.

J’opte donc pour le combi short-débardeur.

Par contre, niveau ceinture, c’est un peu comme pour mon sac à main. J’y colle un tas de trucs : arnica, gel, saucisson…

Maintenant, cher(e) lectrice/lecteur, tu es dimanche matin.

Ça pique un peu, il est 6 heures 30 (oui, je sais, plus les années passent, plus je raccourci l’écart petit-dej/départ…).

Il fait nuit, c’est un peu déprimant et je retournerai bien me coucher.

Mais bon, hein, maintenant que nous (oui « nous », le Poulet est de la partie) sommes levés, c’est un peu foutu.

Direction SAINT-MALO. Il fait toujours nuit (#laloose ou #monlitmemanque).

C’est difficile de voir qu’il va faire beau et je commence à douter de ma tenue.

Le jour se lève pendant que nous roulons, c’est loupé pour le lever de soleil sur la plage. Enfin, globalement, c’est loupé pour le lever de soleil tout court. Le ciel est couvert et je me demande où c’est fichus ingénieurs ont vu qu’il allait faire beau.

Le départ se fait sur la plage, comme les premiers kilomètres…

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Y’a beaucoup de gars et pas beaucoup de poulettes… Mon impression sera confirmée, après un rapide coup d’œil sur la liste des arrivants (329 arrivants…37 femmes!).

Le départ est donné et rapidement le Poulet me distance.

Sur les 10 premiers kilomètres, c’est plutôt cool. Je déroule bien, ils passent en moins d’une heure (y’a bien un moment où je me suis dit que j’allais trop vite et que j’allais le payer à un moment ou à un autre…).

Le soleil pointe le bout de son nez. Les paysages sont magnifiques. L’ambiance est top. Je prends des photos.

Limite c’est la ballade!!!

ET LA PATATRA…

700 D+ sur les 10 kilomètres suivants.

J’en bave. Je ne pensais pas que ça pouvait autant monter en Bretagne. Ça tire dans les jambes et à la fin j’ai l’impression d’avoir des fessiers en béton armé.

Dans ma galère je me fais un copain : Joël, 73 ans qui finira en 3’28 et qui a un couscous pour déjeuner.

C’est sympa comme tout, on papote et au final on passe ces fichus kilomètres de l’horreur et qui te casse les jambes.

Retour sur la plage, j’en ai ras le bol : encore courir dans l’eau, encore courir sur le sable…

Je sais que le Poulet est déjà arrivé et quand il me reste plus que 2 kilomètres, je l’appelle au bord de l’explosion. Stoïc, il me répond, que c’est bon, je suis presque arrivée. Je raccroche rageuse.

Mais je n’en peux plus : la plage est plate à en mourir et je vois l’arche d’arrivée, tout en sachant qu’elle est bien plus loin que ce que mes yeux me laissent croire.

J’arrive ENFIN et j’ai l’impression de faire le sprint de ma vie. Tu parles, après vérification j’étais à 6 min /km!!

Mais je suis super contente de moi. J’ai fait moins que mon objectif. Il fait beau. Y’a de la bière à l’arrivée. Et les bénévoles (MERCI MERCI MERCI!), comme ceux sur le parcours sont trop gentils.

Rendez-vous est pris pour 2018!

 

C’est (bientôt) la rentrée!

La période estivale touche à sa fin avec elle toutes la petite ribambelle de petits écarts (gras – gras – sucre- gras – alcool [avec modération, hein!] – sucre – gras) et d’indulgences (mollo la reprise après la coupure estivale).

Bref, il faut bien mettre un terme à tout cela et se reprendre un peu en main car le programme s’annonce – si ce n’est chargé – légèrement ambitieux au regard de mon plan d’entrainement actuel.

[Attention post particulièrement barbant/rasant car sans aucune photo!]

Tout d’abord, côté running, septembre assez tranquille (pas de course) mais en fait non (des courses le mois suivant).

nous avons le 10km Paris centre (ou « we run Paris », ça fait moins mémère de province), début octobre, avec la Pintade.

Petit revival, vu qu’il y a 6 ans, nous prenions déjà le départ toutes les deux (keur keur Pintade).

Certes, il s’en était fallu de peu pour que nous soyons disqualifiées sans même passer la ligne de départ vu que nous patientons gentiment « là où le roi va seul » (même si nous, nous sommes des Pintades-Poulettes-Princesses).

Merci donc aux organisateurs qui hurlaient de se dépêcher.

Nous allons donc éviter de reproduire cet exploit (étant précisé que du coup, dans la « précipitation » nous n’avions pas vraiment eu le temps de voir le moment où nous passions la fameuse ligne de départ, ce qui a entrainé un certain nombre d’interrogations durant plusieurs centaines de mètres #winneuses).

Je ne me souviens pas de notre temps mais je me souviens que ce départ précipité avait donné un côté assez épique à cette course.

Donc, ça, c’est le premier plan.

Ensuite, se profile le trail de la côte d’Emeraude : 30 kilomètres.

Le parcours a l’air au top, c’est-à-dire avec un beau paysage. Pour le moment, je n’ai pas vraiment étudié la question des caractéristiques techniques. Sans grand risque, je peux parier sur du sable (logique, on part de la plage...) et du chemin côtier (ma perspicacité me sidère…).

Bref, septembre sera au final bien rempli niveau entrainements (j’ai prévu de m’offrir un nouveau sac de trail qui ne m’arrache pas la peau pour la peine et en prévision de mes futurs et nombreux trails! hehe).

Et puis c’est tout (et c’est déjà pas mal!) pour la fin de l’année 2017.

Le programme 2018 est en cours de réflexion mais (attention spoiler!!) s’annonce a priori plus tourné vers le trail que la route (le démon du trail…).

 

Niveau plouf-plouf/piscine,  après moultissimousses d’hésitations, je me suis réinscrite à des cours de natation, en me promettant d’être un peu plus assidue que l’année dernière (paye tes cours le samedi matin, pendant que le Poulet bosse!).

Parce-que honnêtement, ce n’est pas demain (ni après-demain, ni le mois prochain d’ailleurs) que je vais savoir nager le crawl correctement (là je suis plus en mode enclume qui agite les bras et les jambes).

Affaire à suivre donc….

 

Le yoga est peut-être la discipline qui me pose aucun problème (hors les inévitables contraintes professionnelles).

J’ai désormais mes petites habitudes et je commence à bien progresser, même si là encore lectrice/lecteur tu n’es pas prêt(e) de me voir faire un équilibre de ouf.

A moins que le studio ne prenne feu, je continue donc dans ma lancée (qui à l’exception d’une semaine en août a été quasi-ininterrompue! #fière).

 

Et toi lectrice/lecteur, des projets? des bonnes résolutions de septembre?

Préparation ronde des douaniers 2017…in progress

OU-LA-LA-LA…

Un rapide coup d’œil à mon calendrier m’informe de ce que dans moins de 5 jours je serai sur le départ pour la Ronde des douaniers.

Ce qui n’est pas du tout anxiogène au regard de mon hygiène de vie ces 15 derniers jours (galettes, alcool, saucisson, glaces…).

Et le doux souvenir du fiasco de l’an passé en profite pour revenir.

Donc cette semaine je mets tous les avantages de mon côté (dixit la fille qui revient de la crêperie et qui a un super plateau de fruits de mers de prévu ce soir…): une dernière petite sortie pépouze, des pieds à la nok tous les soirs, une super hydratation du tonnerre, du yoga pour bien étirer tout le bazar…

Rien n’est laissé au hasard (mais qu’à partir demain).

En plus cette année, trop la pression, il y a la Chicas qui prend aussi le départ. Et elle, sa préparation elle l’a faite avec un sérieux à tomber par terre!

ANGRY POULETTE

Je suis loin (mais alors très loin) d’être une féministe engagée.

J’aime le rose et globalement tout ce qui a des paillettes (mon côté poulette surement…), je peux presque mourir de soif devant une bouteille en attendant que mon voisin me serve et j’ai bien conscience que les capacités physiques des femmes n’atteindront surement jamais naturellement celles des hommes.

MAIS…

Il y a un truc qui a le don de m’exaspérer ce sont les courses « girly-girly » organisées en marge d’autres courses.

Le principe est simple : ce sont des courses réservées uniquement à la gente féminine sur une « petite distance » (en général, moins de 10 kilomètres) où tu te retrouves avec des goodies à se damner (serviette hygiénique, échantillon de produit vaisselle…[tout cela est véridique]).

J’ai chonchonné il y a quelques mois contre « la course des princesses » – organisée en parallèle d’un 15km – où tu es invitée à venir courir avec tes « plus beaux atours » (donc si t’es moche ou si tu veux juste venir courir, t’as rien à faire là?). Mieux encore les organisateurs se posent en agence matrimoniale puisque « peut-être croiserez-vous le Prince Charmant ! » (la preuve que je n’invente pas est ici).

Il n’y a pas à dire c’est SU-PER.

Donc en gros si tu es une nana, tu peux soit courir 15 km – parcours où tu peux battre ton record personnel, dixit les organisateurs – soit aller chercher l’amour sur une course de 8km en tutu….

Par contre, si t’es un mec tu es prié de te contenter du « parcours exceptionnel » en tenue de sportif pour battre ton record…

BIEN – BIEN – BIEN

J’avais oublié ce mini et bref combat (quand je te dis que pour le militantisme, il faut repasser…) jusqu’à ce que mon fil d’actualité du réseau social bleu me propose la… »féminine » (oui bah quoi..ils allaient pas non plus trop se creuser la tête pour le nom..c’est une course de gonzesses…appelons un chat un chat!), organisée en même temps que le marathon vert de RENNES.

Donc super, t’es une nana, donc t’es gentille tu vas t’aligner sur une course de 7,5km appelée « féminine yves rocher » (je te laisse deviner les goodies…), sur laquelle tu pourras marcher ou courir.

J’ai beau chercher sur la page dédiée au marathon organisé le même jour, il n’est pas question de marcher ou de courir mais uniquement de « distance mythique » ou bien encore de « réel défi personnel« .

On voudrait enfermer les femmes dans une case « incapable-rose-rentre vite à la maison » que l’on ne s’y prendrait pas mieux.

C’EST QUOI L’INTÉRÊT DE CE TYPE DE COURSE?

Ok, tout le monde n’a peut-être pas l’envie de courir 42 km et des patates ni même la condition physique pour ou je-ne-sais-quoi mais pourquoi cette « incapacité » ne serait-elle que féminine?

Je connais des hommes dans mon entourage qui ont une moins bonne condition physique que moi et sont incapables de s’aligner sur les mêmes courses que moi (#humilitéconnaispas, #plusmodestetumeurs..) et c’est comme ça.

On s’en fout.

Mais eux ils n’ont pas de course tout en bleu avec des chevaliers ou je ne sais quelle autre figure masculine.

Comme dit un pote j’ai donc fait ma rageuse en postant sous l’annonce : « pcq ‘une femme ne peut courir que 7,5km? A quand une masculine? » .

Ce à quoi il m’a été répondu que « non pas du tout, toutes nos courses sont ouvertes aux femmes..Vous pouvez faire le marathon en solo si vous le souhaitez« .

C’est fort aimable de ta part…

Un peu entêtée..j’ai demandé quel était alors le sens de cette féminine vu que les courses sont ouvertes aux femmes pourquoi leur en réserver une pour elles et non pas aussi une dédiée aux hommes.

J’attends toujours une réponse.

Tu dois te dire lectrice/lecteur que je suis un peu primaire/bornée/stupide, que je fais un procès d’intention blablabla…

Tu as peut être raison.

Mais, il y a une chose que je ne supporte pas c’est de faire croire aux gens qu’ils sont incapables.

Oui comme je l’ai dit tout le monde n’a peut être pas le souhait d’aller courir une galère de 42km et des bananes mais tout le monde peut le faire, à son rythme. Une femme comme un homme.

VOILA.

Semi de LIFFRE – Compte-rendu

Mieux vaut tard que jamais….

….parce-que j’avoue sur le coup, j’ai grave procrastiné lectrice/lecteur.

Donc il y a bientôt deux semaines, je prenais le départ du semi-marathon de Liffré, avec pour ambition de faire chuter mon record perso (oui bah quoi…faut se challenger parfois dans la vie!), soit passer sous la barre de 1h48’55 (je persiste, faut savoir se challenger).

Donc toute naïve que je suis je me dit que, tranquille mimile, je vise 1h47 (le challenge, je te dis…).

Le parcours est présenté comme méga-roulant, limite t’as l’impression que tes jambes vont courir toutes seules ou que c’est la route qui va défiler sous tes pieds comme un tapis.

Je suis donc méga confiante mais bon j’ai quand même vachement la trouille (bah quoi, le paradoxe te gêne…?!).

La veille c’est donc pasta party (miam miam les bonnes pâtes fraîches).

Je prépare mes petites affaires et opte pour la course légère, la météo s’annonce clémente voire ensoleillée…

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Nous voilà donc DIMANCHE MATIN : le petit-déjeuner, toussa toussa (oui, je te fais un compte-rendu version abrégée…attends de voir plus bas, ce qui t’attend lectrice/lecteur).

Nous arrivons donc dans la charmante bourgade de Liffré ou plus simplement en plein milieu d’un champ vu que le gps dans sa grande mansuétude a décrété que le centre culturel était au milieu d’un champ!

Puis nous atterrissons dans un parking complétement vide, ce qui est assez suspect vu que, bon quand même, le départ va être donné dans moins d’une heure….

Enfin, nous arrivons à bon port et là il y a légèrement plus de monde.

Nous récupérons nos dossards (je dis « nous » pas parce-que je m’aime beaucoup – même si bon quand même un peu – mais parce-que le Poulet prend également le départ) et nous retrouvons Grand-Père Poussin et Papa Poussin qui s’alignent également.

DEPART.

Franchement au début ça va. Je suis partie beaucoup trop vite mais ça va.

Je passe le stand galette saucisse/bière tellement vite que je ne le sens même pas. Enfin, visiblement, ce jour là j’avais un problème d’odorat (donc rien à voir avec ma vitesse): je ne l’ai jamais senti pendant la course!

Je profite du paysage, je regarde les vaches, les chevaux qui courent dans les près.

C’est beau, c’est bucolique.

Bon, ok, c’est relou les gobelets aux ravitos mais tout le monde est gentil.

Il fait beau.

LALALALALALA.

PATATRA.

Vers le 12ème/13ème kilomètre, je n’ai plus la foi. J’en ai marre de courir vers je ne sais-trop-où-pour-faire-demi-tour. Non là, je m’arrêterai bien sur le bord de la route.

Je ne me suis pas arrêtée (amour-propre quand tu nous tiens…) mais j’ai sacrément levé le pied et accumulé un retard que je sais irrécupérable (ce qui m’agace en plus).

Et comme je suis très douée en informatique et que j’ai l’âme d’une créative, je t’ai fait un chouli résumé photomontage (je t’avais prévenu…).

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ARRIVEE.

Au final, je n’ai (tu t’en doutes) pas fait tomber mon record perso mais mon chrono n’est pas si catastrophique que ça.

Et puis j’ai, enfin, senti/découvert le stand galette saucisse/bière avec la team Poussin et ça, ça fait oublier tous les chronos du monde (keur keur avec les mains).

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Par contre, je me suis rendue compte que j’avais encore besoin de préparation avant la ronde des douaniers, si je voulais éviter la catastrophe de l’année dernière!

INTRAIL MUROS – COMPTE-RENDU

Lectrice/lecteur, sois mignon, boucle ton premier vendredi de mars 2018 (parce-qu’on va dire que c’est tous les premiers vendredi soir de mars).

Tu ne le sais pas encore mais tu DOIS faire l’intrail muros de SAINT-MALO.

VOILA.

Donc vendredi soir je quitte le boulot comme les poules, direction SAINT-MALO.

Il fait beau (= pas de pluie).

On arrive chez notre super intendante-superviseuse de choc malouine, Punky, pour se changer.

Et là : DRAME.

Tu te souviens, lectrice-lecteur, je pensais être parée en partant avec trois tenues.

MAIS QUE NENNI!

Parce-que figure toi que dans ma « prévoyance », je n’avais pas pris un seul bas « court » (= ni short, ni corsaire). Ce qui est balot, vu qu’il fait 12°.

Bon, tant pis.

SECOND DRAME (oui j’ai le sens du mélo…).

Je n’ai pas pris les épingles pour accrocher les dossards.

Punky nous sauve sur ce point.

Nous partons donc (après une énième hésitation de ma part sur le thème « j’écoute la musique de mon téléphone ou de ma montre, parce-que ce ne sont pas les mêmes écouteurs à embarquer« ).

Nous arrivons sur le village : trop chouette le village. Y’a des gens sympas, on peut s’asseoir au chaud pour patienter et j’ai même trouvé LE caillou (le pourquoi du comment du caillou, c’est ici).

Le départ approche et je me soucie de comment activer mes écouteurs (pour rappel, je m’en suis servie 1 fois, sur la ronde des douaniers). Petit moment où je me suis sentie un peu dépassée, tout en me faisant la réflexion que « ha tiens, peut être que ça se charge?! » (la réponse est « oui, ça se charge », j’en ai fait le constat quand au bout de 10 minutes ça a dit « low battery » et zou plus de musique).

DEPART.

Mon dieu, je crois que c’est le départ le mieux organisé que je n’ai jamais vu.

Un délice. Une fluidité de taré. Je kiffe (si je savais faire des petits coeurs, il y en aurait partout dans ce post). On part par petite vague de 4/5 personnes toutes les 10 secondes. Franchement, le pied. SUPER. GENIAL. J’adore, j’adhère. Je veux ça dans toutes les courses.

La course c’est trop chouette, c’est trop beau. Tu entends le bruit des vagues. Tu cours à côté de la mer. Tu vois les remparts au loin éclairés. Tu passes par des endroits trop super-magnifiques. Tu fais un ravito dans un bar et c’est sympa. Tu cours sur les remparts. Les bénévoles sont trop chouettes et gentils. Y’a des gens pour nous encourager (la vidéo c’est ).

TOUT EST CANON.

ARRIVEE.

Là aussi, il n’y a rien à redire. C’est fluide. Y’a de quoi manger et boire. Et en plus, le cadeau est top (genre un coupe vent sans manche et plutôt quali).

Nous retrouvons Punky puis le temps d’enfiler un survet et c’est le retour au poulailler.

Je suis sur mon petit nuage, j’ai mis 1h01  donc j’ai un peu-presque atteint mon objectifs (mais bon…il n’y avait que 11 km au final!).

Je termine dans le premier quart (363/1312) et plutôt bien classée chez les femmes (15/435).

Bon le prix à payer de tout ça, c’est 1- de découvrir que maintenant je suis « senior » et 2- de constater que oui mes spyridon me font effectivement mal aux pieds!

 

Et toi lectrice/lecteur, en attendant de te lancer sur l’intrail 2018, tu es allé te chauffer au semi de Paris?