Semi-marathon de PARIS 2019 – CR

Dimanche matin, comme Papa Poulet et 33 841 coureurs, j’ai pris le départ du Harmonie mutuelle semi-marathon de Paris (aka le semi de Paris).

Alors autant te dire que même si je faisais le lièvre pour Papa Poule, j’étais pas très sereine au regard de mes grosses performances footinguestes en janvier (24, 42 km) et février (52, 65 km, dont 14 pour l’intrailmuros).

Et je ne te parle même pas de l’hygiène de vie (gras-gras-manque de sommeil-alcool-sucre-alcool-stress-gras…).

J’ai donc TOUT misé sur la journée de samedi, pour espérer m’en sortir la tête haute : isotonique et eau à gogo (l’hydratation c’est important) et des pâtes (oui…oui…j’ai été faible et j’ai mis du beurre ET du comté râpé).

Au point où j’en étais, dimanche matin j’ai petit-déjeuné 2 heures avant le départ, tant pis pour les sacro-saintes 3 heures!

Pour la tenue, je fais tout en couleur à défaut de savoir vraiment que privilégier (manches courtes? short? corsaire?), vu que l’icône de la météo soleil/nuage/pluie me laisse perplexe.

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Je retrouve Papa Poule et zou direction le départ.

Papa Poule est tellement relax qu’il s’offre un petit café au comptoir avant de rentrer dans le sas!

La météo est assez clémente et le temps que nous poireautons dans notre sas et nos sacs poubelles – et tout le reste du parcours – nous n’avons aucune goutte.

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Sans surprise il y a du monde mais, bien que ce soit la première fois que le départ se fasse à Austerlitz, l’organisation est assez fluide.

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Le départ est donné et nous attaquons.

L’objectif de Papa Poule : 2 heures (quand j’aurai fait 17 fois le semi de Paris et que j’aurai 30 ans de plus, ça me semblera pas mal).

Sur les 5 premiers kilomètres, nous tournons autour de 5’58. Cela s’annonce donc conforme aux attentes (reste à les tenir).

Au niveau du ravito, je dis à Papa Poule que je m’en charge ( = je prends de l’avance et me sers pour lui) et que l’on se retrouve à la sortie de la zone de ravito à gauche.

Pffff…autant quand je fais ça avec Maman Poule ça marche, autant avec Papa Poule, ça a été un four.

J’ai attendu…attendu…attendu…et puis j’ai constaté l’évidence : il était passé (il me confirmera plus tard qu’il m’avait vue mais, hein, ça ne lui est pas venu à l’esprit, en me voyant plantée à côté des poubelles à l’attendre sans bouger quand il passe, de me faire signe….).

Et vas-y comment ça va m’amuser de trouver un type habillé en bleu avec une casquette blanche (= 87% des coureurs)!

Je passe donc les 5 kilomètres suivants à sprinter, chargée comme un âne (bah oui, j’avais le ravito de Papa Poule…) tout en étant au téléphone avec le Poulet pour qu’il me renseigne avec le suivi live.

A ce moment, je pense que les autres coureurs m’ont détestée (sauf peut être celui à qui j’ai généreusement donné une de mes 3 bouteilles!).

Aux alentours du kilomètre 10 je retrouve Papa Poule, pas plus perturbé que ça.

Évidemment, je râle un peu (« Non mais vraiment, t’as pas dû resté à gauche comme convenu« , « Si je te dis que je t’attends à la sortie du ravito, la moindre des choses c’est de me faire signe quand tu passes« , blablablabla…).

Nous nous séparons une nouvelle fois quand je m’arrête pour aider une coureuse manifestement mal en point (sans être médecin, quelqu’un plié en 3 qui pleure en soufflant comme un phoque, n’est pas signe de bonne santé).

Ce qui me conduit à ouvrir deux parenthèses.

(A quel moment dans ta tête, tu te dis que faire du sport c’est aller jusqu’à te mettre mal? On parle de 21,182 kilomètres. Tu ne vas pas sauver une vie/découvrir le vaccin contre le cancer/stopper la faim dans le monde. A part ton ego, ça ne sert à rien – sauf à te ruiner la santé – de te mettre maaaaaaal)

(Sérieux les autres qui courraient, vous êtes pas Usain Bolt ou Eliud Kipchoge, ça vous coûte quoi de vous arrêter 30 secondes pour vous enquérir de l’état d’un autre coureur?)

Parenthèses refermées.

Il nous reste donc une dizaine de kilomètres. Et tout se passe bien (on ne se reperd pas et on passe avec succès le ravito du 15).

Je vois bien que Papa Poule commence un peu à ralentir, mais on tient quand même un bon rythme (autour des 6min/km).

Et puis voilà, c’est l’arrivée. On distingue l’arche. Je motive Papa Poule pour ne rien lâcher et même tenter un petit sprint.

Nous franchissons la ligne d’arrivée main dans la main, heureux (et fatigués, mais moins que la petite dame dernière nous!!), face au vent!

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Rendez-vous pris en 2020 pour perfectionner la technique du ravito!

CR – 20KM de PARIS

Dimanche dernier je prenais le départ pour les 20km de Paris.

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Autant te dire, lectrice/lecteur, que ce n’était pas gagné-gagné…

Niveau entrainement j’étais in ze chou : un petit 56 km pour le seul mois de septembre et pas vraiment très régulier l’entrainement, puisqu’au final je n’ai chaussé mes baskets que 5 fois en septembre (youhou la semaine de vacances).

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Pourtant, 8 semaines avant les 20km j’étais HY-PER motivée. J’avais imprimé un plan d’entrainement pour un objectif de …. 1h30!

Alors autant te dire, qu’à part avoir fait déco sur le frigidaire, ce plan n’a été d’aucune utilité! A la fin, je ne le voyais même plus (#déni).

Donc bref…c’était pas la préparation de folie.

Niveau diététique c’était tout aussi baroque : 2 sorties la semaine juste avant avec tout le tralala (= alcool et gras). Mais de très belles soirées, et ça, ça n’a pas de prix (tant pis les performances!).

Pour me sauver de ce combo maléfique « manque d’entrainement / diététique discutable« , je misais donc tous mes espoirs de dignité sur mes sessions régulières de cycling, mes quelques cours de yoga ou body balance et mes (très récentes donc peu nombreuses) sessions de fractionnés en club, sans oublier l’hydratation et deux bonnes nuit de sommeil!

Dimanche matin arrive et la routine prè-course : lever pour un petit-dej de championne 3 heures avant le départ, ce qui me laisse le temps de me recoucher.

J’enfile mes affaire préparées la veille: tenue légère vue la météo hyper clémente pour ce début octobre et le petit gel énergétique.

L’heure tourne et il faut y aller.

Je sais que sur le parcours, je verrais Papa Poule, Maman Poule et le Poulet. Mais surtout, la Pintade s’est portée volontaire pour faire les derniers kilomètres avec moi.

Je pars donc le coeur léger (tant pis pour le chrono, je vais passer un bon moment).

Et là, PADABOUM PREMIER DRAME (oui, si tu me connais, lectrice/lecteur, j’aime les drames de pré-course).

J’AI PAS MIS DE K-TAPE SUR MON GENOU (mais j’ai le caillou magique!).

Je panique. Je m’en veux. Rien que d’y penser j’ai mal au genou. J’hyperventile.

La drama queen en pleine action.

Pour rappel, c’est sur les 20km de Paris que j’ai perdu un genou, ce qui m’avait ouvert une année blanche….

Vu que je n’ai pas le temps de retourner vers mon k-tape, je me raisonne :  « tu as fait près de 20 bornes en entrainement, sans k-tape, ça ne t’a pas posé problème« , « ça serait vraiment pas de bol, après tout ce que tu as couru depuis la fin de l’année blanche, que ça se réveille aujourd’hui« , « c’est dans la tête« …

Bref, ça fini pas faire pshiiiit.

Je rentre dans mon sas, ambiance boite de nuit comme à chaque départ de course. Mes voisins sautillent dans tous les sens. Comme une poulette aigrie, je ne bouge pas, en me disant que vu mon état, je vais gaspiller de mon énergie inutilement!!!

Je ferai quand même quelques étirements juste avant mon top départ, histoire de ne pas partir totalement à froid.

C’est au moment du départ que survient le SECOND DRAME : PIPI!!

Je tiendrai quelques kilomètres avant de faire un petit écart vers un buisson bien accueillant.

Mais ça a été 3km très looooongs et je n’avais pas vraiment la tête à la course (plutôt en mode radar : « là? non pas là, pas de buisson cachette intégrale« , « là? non je vais montrer mes fesses à tous l’immeuble« , « là? non c’est juste un arbre, vue garantier à 180 °« ….).

Passées ces contrariétés, je rentre (enfin) dans la course et vois les kilomètres passer régulièrement.

Bonne surprise, j’arrive à tenir assez facilement autour des 5min/km.

Je pense à bien m’hydrater à chaque ravito, ce qui – je pense – m’aide à ne pas me sentir trop fatiguée.

Au km 12 j’ouvre grand les yeux : c’est là que se trouve la team poule/poulet.

Je vois tout le monde et ça me fait chaud au coeur : je fais des petits pas de satisfaction.

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Je sais que dans 2km, la Pintade m’attends et que la fin est proche.

A ce stade, je vois que je tiens un bon rythme sans trop souffrir (attention, je ne dis pas que c’était la ballade, juste que c’était moins dur que ce à quoi je m’attendais!).

Au km 14, comme prévu, je retrouve la Pintade qui m’apprend que 1km plus loin nous attend Pickou.

Nous faisons donc quelques kilomètres tous les trois. C’est bien, ça m’empêche de baisser de rythme.

Par contre, le parcours se resserre et ça commence à bouchonner (ce qui est très agaçant).

Enfin, voilà la dernière ligne droite.

Je finis seule, la Pintade m’ayant quittée et Pickou s’étant fait dégagé par l’organisation (bon de toutes façons, il courrait trop vite, je n’arrivais pas à suivre!).

Je passe la ligne, regarde mon chrono.

Ce n’est pas 1H30 (mais bon, ça je le savais) mais ce n’est pas la catastrophe non plus.

Je suis satisfaite et puis surtout…j’ai kiffé ma course!

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Maintenant c’est l’heure de l’apéro et d’un déjeuner improvisé mais délicieux avec la Pintade et Pickou (merci encore les amis!).

Next : le semi avec Papa Poule!

 

 

 

 

 

 

 

INTRAIL MUROS – COMPTE-RENDU

Lectrice/lecteur, sois mignon, boucle ton premier vendredi de mars 2018 (parce-qu’on va dire que c’est tous les premiers vendredi soir de mars).

Tu ne le sais pas encore mais tu DOIS faire l’intrail muros de SAINT-MALO.

VOILA.

Donc vendredi soir je quitte le boulot comme les poules, direction SAINT-MALO.

Il fait beau (= pas de pluie).

On arrive chez notre super intendante-superviseuse de choc malouine, Punky, pour se changer.

Et là : DRAME.

Tu te souviens, lectrice-lecteur, je pensais être parée en partant avec trois tenues.

MAIS QUE NENNI!

Parce-que figure toi que dans ma « prévoyance », je n’avais pas pris un seul bas « court » (= ni short, ni corsaire). Ce qui est balot, vu qu’il fait 12°.

Bon, tant pis.

SECOND DRAME (oui j’ai le sens du mélo…).

Je n’ai pas pris les épingles pour accrocher les dossards.

Punky nous sauve sur ce point.

Nous partons donc (après une énième hésitation de ma part sur le thème « j’écoute la musique de mon téléphone ou de ma montre, parce-que ce ne sont pas les mêmes écouteurs à embarquer« ).

Nous arrivons sur le village : trop chouette le village. Y’a des gens sympas, on peut s’asseoir au chaud pour patienter et j’ai même trouvé LE caillou (le pourquoi du comment du caillou, c’est ici).

Le départ approche et je me soucie de comment activer mes écouteurs (pour rappel, je m’en suis servie 1 fois, sur la ronde des douaniers). Petit moment où je me suis sentie un peu dépassée, tout en me faisant la réflexion que « ha tiens, peut être que ça se charge?! » (la réponse est « oui, ça se charge », j’en ai fait le constat quand au bout de 10 minutes ça a dit « low battery » et zou plus de musique).

DEPART.

Mon dieu, je crois que c’est le départ le mieux organisé que je n’ai jamais vu.

Un délice. Une fluidité de taré. Je kiffe (si je savais faire des petits coeurs, il y en aurait partout dans ce post). On part par petite vague de 4/5 personnes toutes les 10 secondes. Franchement, le pied. SUPER. GENIAL. J’adore, j’adhère. Je veux ça dans toutes les courses.

La course c’est trop chouette, c’est trop beau. Tu entends le bruit des vagues. Tu cours à côté de la mer. Tu vois les remparts au loin éclairés. Tu passes par des endroits trop super-magnifiques. Tu fais un ravito dans un bar et c’est sympa. Tu cours sur les remparts. Les bénévoles sont trop chouettes et gentils. Y’a des gens pour nous encourager (la vidéo c’est ).

TOUT EST CANON.

ARRIVEE.

Là aussi, il n’y a rien à redire. C’est fluide. Y’a de quoi manger et boire. Et en plus, le cadeau est top (genre un coupe vent sans manche et plutôt quali).

Nous retrouvons Punky puis le temps d’enfiler un survet et c’est le retour au poulailler.

Je suis sur mon petit nuage, j’ai mis 1h01  donc j’ai un peu-presque atteint mon objectifs (mais bon…il n’y avait que 11 km au final!).

Je termine dans le premier quart (363/1312) et plutôt bien classée chez les femmes (15/435).

Bon le prix à payer de tout ça, c’est 1- de découvrir que maintenant je suis « senior » et 2- de constater que oui mes spyridon me font effectivement mal aux pieds!

 

Et toi lectrice/lecteur, en attendant de te lancer sur l’intrail 2018, tu es allé te chauffer au semi de Paris?

Intrail muros SAINT-MALO H-24

Je te l’avais caché lectrice-lecteur mais il y a quelques temps, avec le Poulet, nous nous étions inscrits sur un « trail-urbain-nocturne » (oui toussa toussa dans une course!), d’une petite dizaine de kilomètres .

Oui, parfois, je suis un peu cachotière.

Et voilà, c’est demain soir.

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Donc demain à 20 heures 15, je m’élancerai (sous la pluie, a priori), pour 12 kilomètres mâtinés de pavés, de sable et d’escaliers.

Idéalement, au pays des bisounours où les gens sont tous heureux et s’aiment tous, j’aimerais bien faire genre 1 heure.

Mais bon, ça c’est genre l’idéal.

Parce-que le cocktail pluie + vent + nuit + fin de journée, j’ai quelques doutes sur cet idéal.

Donc nous verrons bien.

Déjà, il faudra que j’ai tranché dans les trois tenues (parce-que-je-ne-sais-pas-que-privilégier-et-c’est-en-fonction-du-temps-et-je-crois-que-ça-peut-encore-changer…).

Oui, tu as bien lu 3 TENUES:

  • 1 pour s’il fait vraiment un temps de cochon (pluie/vent/tempête/froid/fin du monde)
  • 1 pour s’il fait juste froid (froid/crachin)
  • 1 pour une nuit douce (ciel dégagé/ciel étoilé = dans mes rêves).

Et je ne te parle même pas du choix des chaussures…

Si j’ai exclu mes bikila habituelles, j’ai un doute spyridon vs. dualfinger…

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10km Arradon – Vannes

Pour ma rentrée running, j’ai décidé d’accompagner Maman Poule sur un petit 10km (c’est la tradition de la rentrée que nous fassions une course ensemble),entre Arradon et Vannes (à ta carte de France, lectrice/lecteur).

Comme toute course, la première étape c’est « récupérer les dossards« .

C’est bien, il n’y a pas foule. Mais j’ai le poil qui se hérisse. Il y a une file rien que pour les « coureuses ». Tu vas dire, lectrice-lecteur, que j’ai le féminisme mal-placé mais sérieux pourquoi faire une telle distinction?


Bien – bien – bien, je ne vais pas me formaliser pour ça….

Je file chercher les t-shirts et là surprise, à moins d’avoir 12 ans tu es bonne pour prendre ton t-shirt (rose, of course!) en taille L (les tailles S sont pour les mini-pouces et y’a plus de M)!

(Re) bien – bien – bien.

Mais tu le sais, lectrice-lecteur, je suis une fille méga-flex, je ne m’arrête pas à ce genre de petits détails.

L’essentiel est là : j’ai récupéré nos dossards.


Petite soirée pépouze.

Matinée pépouze, limite je m’ennuie.

Bah oui, le départ est à 14 heures donc même si tu comptes large pour le trajet + pipi + entrée dans le sas, je suis méga laaaarge (Maman Poule est déjà sur le pied de guerre).

J’ai le temps de me faire une petite platé de pasta (miam miam à 10 heures du mat’), n’ayant pas eu d’autres idées culinaires (non mais sérieux 14 heures…quelle idée…c’est comme mettre un départ à 18 heures pendant l’apéro!).

Pour la tenue c’est vite vu, il fait beau, il fait chaud et ce n’est que 10 km.

mwémwé je suis une girly runneuse

L’heure du départ sonne. C’est parti (bon là, je te passe la pause pipi, l’attente au milieu de nul part, blablabla…).

TOP DEPART – GO

Nous partons d’un bon rythme mais une montée calme nos ardeurs.

Et ce 10km ne sera que des montées et des descentes, un peu agrémentées de plat.

L’ambiance est très sympa, les gens sont là juste pour se faire plaisir, courir, et pas pour faire la compet’ « c’est kiki qui a la plus grande« . Et même si on ne longe pas la côte, nous passons dans des endroits sympas.

Je joue au coach et au lièvre avec Maman Poule qui commence un peu à en avoir sa claque de toutes ses montées et descente.

Elle chonchonne un peu quand je commence à accélérer au niveau du kilomètre 8 mais elle s’accroche.

Et sérieux, je suis super fière d’elle!

Maman Poule s’offre même le luxe d’un sprint sur les dernier mètres.

Nous bouclons donc ces 10km en 1h06 et une bonne petite bière (c’est bon pour la récupération).


Bref, une bonne petite course avec quand même cette interrogation : MAIS POURQUOI UN DEPART A 14 HEURES?

Ronde des douaniers H-23

Comme souvent la journée qui s’annonçait plutôt coolos s’est transformée en course contre la montre!

Mais bon voilà, ce soir tout est opé et le combo arnica-huiles essentielles-nok est entré en action, sans oublier la petite séance d’étirements! 

Ma tenue est prête : 


Et comme tu le noteras lectrice/lecteur, je n’ai pas arrêté mon choix sur les chaussures…


Bref, l’appréhension est là et je commence à être pénible!

Donc au lit!

Ultramarin – Ronde des douaniers…soon!

Depuis mes dernières pleurnicheries, je me suis bien reprise en main.

Enfin autant se faire que peut…vu que mon « coach virtuel » m’indique que je n’ai couru que 140 kilomètres sur les 680 kilomètres prévus (pour rappel, le trail c’est dans 10 jours…).

 

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Certes, si l’on regarde ces dernières semaines, je suis proche des objectifs…(on se rassure comme l’on peut).

Du coup pour me motiver, pour que mon cerveau comprenne que « là plus question de rigoler, on passe aux choses sérieuses » et pour assimiler que dans 10 jours il faudra s’avaler plus de 30 bornes j’use de la bonne vieille méthode « le planning sur le fridge« .


Impossible de le rater et même si je ne le lis pas avec assiduité, je suis persuadée qu’à force de l’avoir sous le nez, l’information commence à être intégrée (en plus de me motiver pour faire mes exercices et de ne pas oublier mes tâches administratives!).

Je me dandine d’auto-satisfaction devant cette idée de génie qui – jusqu’à maintenant – semble faire ses preuves.

Tout semble donc aller pour le mieux dans le meilleur du monde (si l’on ignore le faible kilométrage…).

Jusqu’à hier (oui la technique planning placardé sur le fridge date d’il y a deux semaines) donc tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Et là…PATATRA…

Alors que j’étais en pleine réflexion sur le choix des chaussures :

BOUDOUM….


OUBLIÉES LES CHAUSSETTES pour les dual fingers, genre laissées à plusieurs centaines de kilomètres du poulailler…(et moi qui était tellement fière de moi de ne pas avoir zappé mes chaussures en partant de la basse-cour de maman-poulet et papa-poulet…).

Reprise (Marathon J + 11)

Les courbatures et la douleur du mélange pieds-brûlés/peau à vif passées et après avoir recouvré ma dignité en me déplaçant (sauf si l’on considère que se déplacer comme un robocop octogénaire à partir de 17 heures n’est pas ridicule), me voilà déjà à rêver de mon marathon 2017!

Sûr, ce ne sera pas Paris : trop cher, trop de monde, trop industriel…

Par contre, le Cancale-Mont-Saint-Michel me tente pas mal ou bien le marathon nocturne de Bordeaux (qui après une première édition bof bof se serait amélioré)…

En attendant, j’ai rechaussé mes chaussures, lancé un programme d’entrainement dans la perspective de la ronde des douaniers et, pour la première fois, les jours rallongeant, profité du paysage pendant mon entrainement!

Finisher!

7h05, le réveil me tire du sommeil des justes (ou des feignasses, au choix…).

Direction le fameux « petit déj’ » de la gagne : bananes, gerblé, boisson isotonique, café….Je ne sais plus où donner de la tête!!

La météo s’annonce plus ensoleillée et chaude que prévu, du coup, je troque le t-shirt contre un débardeur.

(Encore) le tiercé doudou : granules d’arnica, huiles arnica et nok.

L’heure du départ approche et il est temps pour moi de rejoindre les 42 999 autres volontaires au marathon.

Le départ est donné et j’attaque.

Oulala mais j’attaque trop vite. J’ai plus de 40 bornes alors c’est illusoire de vouloir tenir un rythme de semi.

Je lève le pied et me fixe comme objectif de courir autour de 11km/heure.

Je tiendrai jusqu’aux alentours du fameux mur des 30 km.

A partir de là, ça s’est compliqué dans ma tête et franchement sans la Pintade, j’aurais pas tenue aussi longtemps en dessous des 12km/heure.

MERCI MERCI MERCI MA PINTADE.

Bon, ok, j’ai eu envie de te foudroyer du regard à certains moments mais ces derniers kilomètres avec toi, c’était couette.

Promis, je te le rendrai (rendez-vous pris pour le semi de Rennes!).

Bon, au kilomètre 40, j’ai marché…d’une bon pas.

Au niveau du 41-presque 42, y’a un gentil Monsieur qui m’a encouragée comme quoi on était dans la même galère.

Dernier coup de fouet, dernière accélération (mes fesses vont exploser, mes pieds doivent être en lambeaux…).

Et……

ARRIVEE!!!

4 heures et 13 minutes.

Je suis heureuse, je me sens championne intergalactique de la course à pieds, je m’aime…

 

BILAN:

– merci aux forces de l’ordre;

– merci aux pompiers qui ont assuré notre hydratation;

– merci aux bénévoles, leurs encouragements, leurs sourires…

– merci à la Pintade pour son coaching;

– merci à Maman Poule pour son accueil, sa gastronomie et ses encouragements;

– merci à Paulinette la poulette de venir chercher deux robocops à la gare ce soir;

– prout les organisateurs : des ravitos quasi-vides, des consignes trop stupides (1 riquiqui bouteille par ravito, vu le temps, c’est scandaleux!), des goodies de rats…franchement faudra (encore) m’expliquer où passent les frais d’inscriptions… 2016 sera mon premier et dernier marathon parisien;

– de belles ampoules…mais ça en valait le coup!

Noël à Pâques (y’a plus d’saisons ma brave dame)

Comme je l’avais raconté dans un précédent post, j’avais profité d’une vente sur le Internet pour m’offrir une nouvelle paire de minimalistes (« rôse » en plus) et comme je te l’ai aussi raconté lectrice/lecteur j’ai eu la surprise de découvrir que passé une certaine distance je souffrais

Ce qui m’embêtait fort parce-que 1- lesdites chaussures étaient quand même pas très vieilles et que 2- y’a le marathon dans pas très très longtemps…

Donc bref, je suis passée en mode « ça va pas s’passer comme ça« !

Après avoir constaté que ladite marque ne permettait pas qu’on lui adresse de messages ni même de commentaires sur sa page FB, je me suis fendue d’un mail bilingue pour expliquer que quand même fallait pas se moquer du monde.

SILENCE RADIO

Je ne me suis pas avouée vaincue pour autant…

Après de nouvelles investigations facebookiennes, j’ai découvert un compte français à qui on peut adresser des messages. Hin-Hin-Hin.

Me voilà repartie à raconter les malheurs de mes petits pieds et comment je trouve ça inadmissible.

REPONSE : dans leur grande mansuétude, ils vont m’adresser un code promo pour que j’investisse dans les Bikila Evo.

Petits sautillements de satisfaction.

Bon par contre, je me suis un peu enflammée…parce qu’au final j’ai été destinataire d’un bon promo de 15%….

Mais bon..c’est mieux que rien.

Quatre jours après j’ai donc reçu mes nouvelles chaussures (« rôse » encore) :

 

Et ce modèle est quand même vachement pas mal du tout…Plus léger, plus agréable, on verra sur la durée comment cela vieillit.