WALALALALALAA….t’as bien cru lectrice/lecteur que j’avais arrêté le sport pour me lancer dans des ateliers gommettes ou alors que j’avais définitivement succombé aux sirènes d’instagram (haaaa…le plaisir et la facilité de l’instantané!).
Évidemment que non, mais il se trouve que depuis quelques mois, j’ai beaucoup un peu la flemmingite et qu’accessoirement j’ai, comme le commun des mortels, l’intendance à gérer (un nouveau changement de poulailler en perspective, le boulot…bref, les trucs de la vraie vie).
VOILA VOILA VOILA…revenons à nos baskets : L’INTRAILMUROS 2019.
Vendredi soir, comme depuis 2 ans, direction SAINT-MALO, avec les petits chats (pour la première fois).
Cette année, on sentait que les organisateurs avaient mis la gomme : un parcours rallongé de 2 kilomètres, une hausse des dossards (6 700 coureurs contre 1500 en 2017 et 2 700 en 2018), des nouveaux et « insolites » spots…
Cette nouvelle édition se voulait donc plus GRANDE.
Quelle drôle d’idée!
Que ce soit en 2017 ou en 2018, j’avais été ravie de ce trail urbain : bonne ambiance, parcours de qualité, fluidité, bénévoles trop gentils, ravitos de qualité…
La recette parfaite du bonheur en course.
Alors, gros spoiler, l’édition 2019, c’était clairement pas ça du tout.
Déjà 45 minutes d’attente avant de pouvoir prendre le départ alors que j’étais dans le bon sas et que j’étais arrivée en avance. Et je ne te parle même pas du « speaker » que tu as juste envie d’étrangler avec ses commentaires à la noix.
Ça commence bien…
Nous partons donc en longeant le bassin Duguay-Trouin. A ce stade, c’est assez fluide et mes récriminations sont déjà envolées.
C’est agréable, nous passons au milieu de bateau et nous atterrissons à la caserne des pompiers.
Première challenge, nous avons le choix entre passer dans une zone toute enfumée ou dans une zone extérieure. Rebelote à l’extérieur, il nous est possible de choisir entre mousse extinctrice (je dis ça mais en vrai je ne sais pas certaine que ça s’appelle comme ça!) et terrain normal.
La course se poursuit, bassin Vauban et arrivée à la piscine du Naye.
Là c’est le début de n’importe quoi.
On est quasi à la queue-leuleu et bien sur que ça bouchonne. Sans vouloir faire un chrono, piétiner n’est pas non plus ce que j’apprécie le plus…
En plus, autant la caserne c’était sympa, autant là, c’est ni fun (pardon aux personnes qui faisaient du kayak dans la piscine et aux autres qui étaient au stand selfie) ni très intéressant.
Au moins, nous piétinons au chaud (certes, c’est moyen pour le coup de frais à la sortie..).
Le spot suivant présente au moins un intérêt (un bunker avec jeeps et figurants) mais rhalalalala…il faut prendre son mal en patience (oui, sans être experte logistique faire passer 6700 coureurs à la queu-leuleu, c’est pas une bonne idée niveau fluidité).
Je commence à chonchonner intérieurement et ce d’autant plus que le ravito placé juste avant est minable (déso, je n’ai pas d’autres mots) : à peine 2 mètres de linéaire, des gobelets d’eau et (surtout) une queue interminable (logique, vu la configuration et le nombre de coureurs). Nous avons d’ailleurs fait l’impasse dessus.
Ma montre commence à m’indiquer une moyenne dangereusement basse (spoiler, ce n’est que le début).
Mais ce n’est rien par rapport à ce qui nous attend, plus loin, place du guet, 4 kilomètres plus loin.
Là nous sommes littéralement à l’arrêt. Nous n’avançons plus. Au regard des textos échangés à ce moment, nous avons poireauté au minimum 10 minutes…
YOUHOUHOU.
Là j’en ai vraiment ras le bol et j’ai juste envie de finir et de rentrer.
Nous terminons donc dans l’intramuros. C’est sympa et comme les années précédentes, nous traversons des lieux sympas et nous tournicotons un peu (mais bon hein, le cadre est sympa).
L’arrivée se profile et avec les petits chats nous nous lançons dans un sprint final collectif (oui au rythme où nous allons, nous pouvons faire LE sprint!).
Et là… PATATRAS!
A 300 mètres de l’arrivée (je n’exagère pas, j’ai vérifié), un BOU-CHON.
OUI – OUI…UN BOU-CHON…SU-PER.
Nous nous retrouvons (une fois encore) à l’arrêt.
C’est loupé pour le sprint final collectif mais au moins nous voilà arrivés (j’en ai tellement marre).
Au final, des bénévoles toujours aussi choux (MERCI) mais une immense déception (et je pèse mes mots) qui laisse un goût amer.
C’est vraiment dommage car l’intrailmuros était vraiment une course sympa mais vouloir « répondre au plus grand nombre » (dixit les organisateurs eux-mêmes), c’est perdre son âme et son charme.
2019 sera sans moi.