Semi-marathon de PARIS 2019 – CR

Dimanche matin, comme Papa Poulet et 33 841 coureurs, j’ai pris le départ du Harmonie mutuelle semi-marathon de Paris (aka le semi de Paris).

Alors autant te dire que même si je faisais le lièvre pour Papa Poule, j’étais pas très sereine au regard de mes grosses performances footinguestes en janvier (24, 42 km) et février (52, 65 km, dont 14 pour l’intrailmuros).

Et je ne te parle même pas de l’hygiène de vie (gras-gras-manque de sommeil-alcool-sucre-alcool-stress-gras…).

J’ai donc TOUT misé sur la journée de samedi, pour espérer m’en sortir la tête haute : isotonique et eau à gogo (l’hydratation c’est important) et des pâtes (oui…oui…j’ai été faible et j’ai mis du beurre ET du comté râpé).

Au point où j’en étais, dimanche matin j’ai petit-déjeuné 2 heures avant le départ, tant pis pour les sacro-saintes 3 heures!

Pour la tenue, je fais tout en couleur à défaut de savoir vraiment que privilégier (manches courtes? short? corsaire?), vu que l’icône de la météo soleil/nuage/pluie me laisse perplexe.

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Je retrouve Papa Poule et zou direction le départ.

Papa Poule est tellement relax qu’il s’offre un petit café au comptoir avant de rentrer dans le sas!

La météo est assez clémente et le temps que nous poireautons dans notre sas et nos sacs poubelles – et tout le reste du parcours – nous n’avons aucune goutte.

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Sans surprise il y a du monde mais, bien que ce soit la première fois que le départ se fasse à Austerlitz, l’organisation est assez fluide.

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Le départ est donné et nous attaquons.

L’objectif de Papa Poule : 2 heures (quand j’aurai fait 17 fois le semi de Paris et que j’aurai 30 ans de plus, ça me semblera pas mal).

Sur les 5 premiers kilomètres, nous tournons autour de 5’58. Cela s’annonce donc conforme aux attentes (reste à les tenir).

Au niveau du ravito, je dis à Papa Poule que je m’en charge ( = je prends de l’avance et me sers pour lui) et que l’on se retrouve à la sortie de la zone de ravito à gauche.

Pffff…autant quand je fais ça avec Maman Poule ça marche, autant avec Papa Poule, ça a été un four.

J’ai attendu…attendu…attendu…et puis j’ai constaté l’évidence : il était passé (il me confirmera plus tard qu’il m’avait vue mais, hein, ça ne lui est pas venu à l’esprit, en me voyant plantée à côté des poubelles à l’attendre sans bouger quand il passe, de me faire signe….).

Et vas-y comment ça va m’amuser de trouver un type habillé en bleu avec une casquette blanche (= 87% des coureurs)!

Je passe donc les 5 kilomètres suivants à sprinter, chargée comme un âne (bah oui, j’avais le ravito de Papa Poule…) tout en étant au téléphone avec le Poulet pour qu’il me renseigne avec le suivi live.

A ce moment, je pense que les autres coureurs m’ont détestée (sauf peut être celui à qui j’ai généreusement donné une de mes 3 bouteilles!).

Aux alentours du kilomètre 10 je retrouve Papa Poule, pas plus perturbé que ça.

Évidemment, je râle un peu (« Non mais vraiment, t’as pas dû resté à gauche comme convenu« , « Si je te dis que je t’attends à la sortie du ravito, la moindre des choses c’est de me faire signe quand tu passes« , blablablabla…).

Nous nous séparons une nouvelle fois quand je m’arrête pour aider une coureuse manifestement mal en point (sans être médecin, quelqu’un plié en 3 qui pleure en soufflant comme un phoque, n’est pas signe de bonne santé).

Ce qui me conduit à ouvrir deux parenthèses.

(A quel moment dans ta tête, tu te dis que faire du sport c’est aller jusqu’à te mettre mal? On parle de 21,182 kilomètres. Tu ne vas pas sauver une vie/découvrir le vaccin contre le cancer/stopper la faim dans le monde. A part ton ego, ça ne sert à rien – sauf à te ruiner la santé – de te mettre maaaaaaal)

(Sérieux les autres qui courraient, vous êtes pas Usain Bolt ou Eliud Kipchoge, ça vous coûte quoi de vous arrêter 30 secondes pour vous enquérir de l’état d’un autre coureur?)

Parenthèses refermées.

Il nous reste donc une dizaine de kilomètres. Et tout se passe bien (on ne se reperd pas et on passe avec succès le ravito du 15).

Je vois bien que Papa Poule commence un peu à ralentir, mais on tient quand même un bon rythme (autour des 6min/km).

Et puis voilà, c’est l’arrivée. On distingue l’arche. Je motive Papa Poule pour ne rien lâcher et même tenter un petit sprint.

Nous franchissons la ligne d’arrivée main dans la main, heureux (et fatigués, mais moins que la petite dame dernière nous!!), face au vent!

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Rendez-vous pris en 2020 pour perfectionner la technique du ravito!

10km Arradon – Vannes

Pour ma rentrée running, j’ai décidé d’accompagner Maman Poule sur un petit 10km (c’est la tradition de la rentrée que nous fassions une course ensemble),entre Arradon et Vannes (à ta carte de France, lectrice/lecteur).

Comme toute course, la première étape c’est « récupérer les dossards« .

C’est bien, il n’y a pas foule. Mais j’ai le poil qui se hérisse. Il y a une file rien que pour les « coureuses ». Tu vas dire, lectrice-lecteur, que j’ai le féminisme mal-placé mais sérieux pourquoi faire une telle distinction?


Bien – bien – bien, je ne vais pas me formaliser pour ça….

Je file chercher les t-shirts et là surprise, à moins d’avoir 12 ans tu es bonne pour prendre ton t-shirt (rose, of course!) en taille L (les tailles S sont pour les mini-pouces et y’a plus de M)!

(Re) bien – bien – bien.

Mais tu le sais, lectrice-lecteur, je suis une fille méga-flex, je ne m’arrête pas à ce genre de petits détails.

L’essentiel est là : j’ai récupéré nos dossards.


Petite soirée pépouze.

Matinée pépouze, limite je m’ennuie.

Bah oui, le départ est à 14 heures donc même si tu comptes large pour le trajet + pipi + entrée dans le sas, je suis méga laaaarge (Maman Poule est déjà sur le pied de guerre).

J’ai le temps de me faire une petite platé de pasta (miam miam à 10 heures du mat’), n’ayant pas eu d’autres idées culinaires (non mais sérieux 14 heures…quelle idée…c’est comme mettre un départ à 18 heures pendant l’apéro!).

Pour la tenue c’est vite vu, il fait beau, il fait chaud et ce n’est que 10 km.

mwémwé je suis une girly runneuse

L’heure du départ sonne. C’est parti (bon là, je te passe la pause pipi, l’attente au milieu de nul part, blablabla…).

TOP DEPART – GO

Nous partons d’un bon rythme mais une montée calme nos ardeurs.

Et ce 10km ne sera que des montées et des descentes, un peu agrémentées de plat.

L’ambiance est très sympa, les gens sont là juste pour se faire plaisir, courir, et pas pour faire la compet’ « c’est kiki qui a la plus grande« . Et même si on ne longe pas la côte, nous passons dans des endroits sympas.

Je joue au coach et au lièvre avec Maman Poule qui commence un peu à en avoir sa claque de toutes ses montées et descente.

Elle chonchonne un peu quand je commence à accélérer au niveau du kilomètre 8 mais elle s’accroche.

Et sérieux, je suis super fière d’elle!

Maman Poule s’offre même le luxe d’un sprint sur les dernier mètres.

Nous bouclons donc ces 10km en 1h06 et une bonne petite bière (c’est bon pour la récupération).


Bref, une bonne petite course avec quand même cette interrogation : MAIS POURQUOI UN DEPART A 14 HEURES?

Finisher!

7h05, le réveil me tire du sommeil des justes (ou des feignasses, au choix…).

Direction le fameux « petit déj’ » de la gagne : bananes, gerblé, boisson isotonique, café….Je ne sais plus où donner de la tête!!

La météo s’annonce plus ensoleillée et chaude que prévu, du coup, je troque le t-shirt contre un débardeur.

(Encore) le tiercé doudou : granules d’arnica, huiles arnica et nok.

L’heure du départ approche et il est temps pour moi de rejoindre les 42 999 autres volontaires au marathon.

Le départ est donné et j’attaque.

Oulala mais j’attaque trop vite. J’ai plus de 40 bornes alors c’est illusoire de vouloir tenir un rythme de semi.

Je lève le pied et me fixe comme objectif de courir autour de 11km/heure.

Je tiendrai jusqu’aux alentours du fameux mur des 30 km.

A partir de là, ça s’est compliqué dans ma tête et franchement sans la Pintade, j’aurais pas tenue aussi longtemps en dessous des 12km/heure.

MERCI MERCI MERCI MA PINTADE.

Bon, ok, j’ai eu envie de te foudroyer du regard à certains moments mais ces derniers kilomètres avec toi, c’était couette.

Promis, je te le rendrai (rendez-vous pris pour le semi de Rennes!).

Bon, au kilomètre 40, j’ai marché…d’une bon pas.

Au niveau du 41-presque 42, y’a un gentil Monsieur qui m’a encouragée comme quoi on était dans la même galère.

Dernier coup de fouet, dernière accélération (mes fesses vont exploser, mes pieds doivent être en lambeaux…).

Et……

ARRIVEE!!!

4 heures et 13 minutes.

Je suis heureuse, je me sens championne intergalactique de la course à pieds, je m’aime…

 

BILAN:

– merci aux forces de l’ordre;

– merci aux pompiers qui ont assuré notre hydratation;

– merci aux bénévoles, leurs encouragements, leurs sourires…

– merci à la Pintade pour son coaching;

– merci à Maman Poule pour son accueil, sa gastronomie et ses encouragements;

– merci à Paulinette la poulette de venir chercher deux robocops à la gare ce soir;

– prout les organisateurs : des ravitos quasi-vides, des consignes trop stupides (1 riquiqui bouteille par ravito, vu le temps, c’est scandaleux!), des goodies de rats…franchement faudra (encore) m’expliquer où passent les frais d’inscriptions… 2016 sera mon premier et dernier marathon parisien;

– de belles ampoules…mais ça en valait le coup!

Noël à Pâques (y’a plus d’saisons ma brave dame)

Comme je l’avais raconté dans un précédent post, j’avais profité d’une vente sur le Internet pour m’offrir une nouvelle paire de minimalistes (« rôse » en plus) et comme je te l’ai aussi raconté lectrice/lecteur j’ai eu la surprise de découvrir que passé une certaine distance je souffrais

Ce qui m’embêtait fort parce-que 1- lesdites chaussures étaient quand même pas très vieilles et que 2- y’a le marathon dans pas très très longtemps…

Donc bref, je suis passée en mode « ça va pas s’passer comme ça« !

Après avoir constaté que ladite marque ne permettait pas qu’on lui adresse de messages ni même de commentaires sur sa page FB, je me suis fendue d’un mail bilingue pour expliquer que quand même fallait pas se moquer du monde.

SILENCE RADIO

Je ne me suis pas avouée vaincue pour autant…

Après de nouvelles investigations facebookiennes, j’ai découvert un compte français à qui on peut adresser des messages. Hin-Hin-Hin.

Me voilà repartie à raconter les malheurs de mes petits pieds et comment je trouve ça inadmissible.

REPONSE : dans leur grande mansuétude, ils vont m’adresser un code promo pour que j’investisse dans les Bikila Evo.

Petits sautillements de satisfaction.

Bon par contre, je me suis un peu enflammée…parce qu’au final j’ai été destinataire d’un bon promo de 15%….

Mais bon..c’est mieux que rien.

Quatre jours après j’ai donc reçu mes nouvelles chaussures (« rôse » encore) :

 

Et ce modèle est quand même vachement pas mal du tout…Plus léger, plus agréable, on verra sur la durée comment cela vieillit.